Le 38e Salon des minéraux, fossiles & pierres précieuses a lieu les 18 et 19 novembre au parc Phoenix.
Deux conférences :
- Gilbert Mari nous présentera « Les anciennes mines de cuivre des gorges de Daluis ou le trésor d’Amen » le samedi et le dimanche à 15h, basée sur son dernier livre.
- Le Dôme de Barrot dans les Alpes-Maritimes constitue un haut-lieu de la recherche du cuivre, parmi les plus anciens au monde. Le site est localisé dans les parois vertigineuses des Gorges de Daluis. Au cœur d’étroites galeries Gilbert MARI et ses amis découvriront 9 nouvelles espèces minérales.
- Gilbert MARI est un auteur connu sur le plan international pour ses nombreuses publications. « Mines et minéraux du Dôme de Barrot » offre une importante, mais aussi indispensable source d’informations pour découvrir ces lieux dont l’histoire géologique, minéralogique et humaine se révèle être d’une rare richesse.
- L’Observatoire de la Côte d’Azur nous présentera « I love Bennu » le samedi et le dimanche à 16h30, sur la mission OSIRIS-REx et notamment de l’arrivée des échantillons de l’astéroïde Bennu ramenés par la mission de la NASA.
- L’Université Côte d’Azur (UCA), l’Observatoire de la Côte d’Azur (OCA), le Centre de Recherches sur l’Hétéro-Épitaxie et ses Applications (CRHEA) et le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) participent à la mission OSIRIS-REx (NASA) de retour sur Terre avec des échantillons de l’astéroïde Bennu et à l’analyse de ces échantillons. Ce 38e Salon des Minéraux, Fossiles et Pierres Précieuses sera l’occasion unique d’y découvrir la matière formant les astéroïdes et l’histoire de leur formation il y a près de 4 567 000 000 d’années
Parapuzosia seppenradensis, la plus grande ammonite au monde !
Moulage de Parapuzosia seppenradensis. MHN Nice
Les ammonites font partie des fossiles les plus emblématiques et les plus connus dans le monde. Elles appartiennent à une sous-classe éteinte de l’embranchement des mollusques céphalopodes à coquille externe.
Elles sont apparues au Dévonien, il y a 400 millions d’années, et ont disparu à la fin du Crétacé, il y a 66 millions d’années, lors de la crise d’extinction de masse qui a aussi entrainé la disparition des dinosaures.
L‘étymologie de leur nom fait référence au dieu Ammon, dieu aux cornes de bélier rappelant la forme spiralée de leurs coquilles.
La diversité et la beauté de ces coquilles fossilisées attirent de nombreux collectionneurs, mais certaines espèces sont surtout d’excellents repères chrono stratigraphiques, utilisés par les paléontologues pour la zonation des étages géologiques.
Il y a environ 20 000 espèces d’ammonites, réparties en 2 400 genres.
La coquille des ammonites est composée d’aragonite sécrétée par l’animal. Elle est structurée par plusieurs loges séparées par des cloisons. Un siphon en position ventrale permet la circulation du liquide caméral et gazeux entre ces loges afin de maintenir un équilibre de flottaison, la dernière loge abritant l’animal. Elles adoptent généralement un enroulement plan spiralé, mais certains genres se différencient par des enroulements plus complexes, ce sont les hétéromorphes.
La taille de ces coquilles varie de quelques centimètres à presque deux mètres de diamètre pour les plus grandes.
Le plus grand spécimen connu a été découvert en Allemagne à la fin du 19ème siècle. Il s’agit d’un spécimen de Parapuzosia seppenradensis de 1,74 mètre de diamètre. La coquille incomplète, certainement abimée avant la fossilisation, permet cependant une estimation de plus de 2,50 mètres de diamètre dans son intégrité initiale .
Le fossile original est exposé au Muséum d’Histoire Naturelle de Münster, mais de nombreux muséums dans le monde ont acquis un moulage de cet extraordinaire spécimen dont le Muséum d’Histoire Naturelle de Nice qui nous le présente aujourd’hui.
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